Organisation contractante
L’Alliance pour une Mine Responsable (ARM) est une ONG reconnue au niveau international comme leader dans le secteur de l’appui à la Mine Artisanale à Petite Échelle (MAPE) responsable.
Notre mission est d’appuyer la transformation de la MAPE au travers d’une stratégie d’appui global et d’une approche « bottom-up » (du bas vers le haut), en incitant le secteur à devenir formel, organisé et rentable tout en améliorant les pratiques des artisans miniers tant au niveau social qu’environnemental. ARM a développé le Standard Fairmined et le Code CRAFT comme instruments permettant la connexion des organisations et producteurs MAPE à des marchés formels et plus justes, moyennant leur engagement dans l’atténuation des risques, la formalisation et l’adoption de bonnes pratiques minières.
2. Contexte : la MAPE au Burkina Faso
Avec l’envolée du cours mondial de l’or à la fin des années 2000, le Burkina Faso a connu une véritable « ruée vers l’or », ce qui a créé des vocations : environ un habitant du Burkina Faso sur 18 vivrait de l’orpaillage. En parallèle avec ce développement non-contrôlé, le pays, doté d’un sous-sol particulièrement riche, a choisi de déployer son secteur minier3, poussé dans cette voie par les institutions financières internationales. Le Burkina Faso s’est rapidement hissé au rang de cinquième producteur en Afrique, de telle sorte que l’or est devenu depuis 2009, le premier produit d’exportation du pays.
Cependant, seule une infime partie de l’or artisanal est déclarée. Une enquête Nationale sur le Secteur de l’Orpaillage (ENSO, 2017), réalisée par l’Institut National de la Statistique et de la Démographie (INSD), estimait la production à 9,5 tonnes d’or pour le seul secteur MAPE en 2016, pour plus de 232 milliards de FCFA, la plus grande partie s’échappant par le marché noir.
En effet le secteur MAPE est particulièrement vulnérable, car il reste largement informel et est sujet à une corruption étendue, avec une traçabilité de l’or quasi inexistante.
Au Burkina Faso, il est estimé que près de 1 million de personnes vivent directement ou indirectement de l’activité minière artisanale. L’enquête ENSO (2017) présente ainsi l’effectif total des emplois directs générés par l’exploitation d’or : en 2016, celui-ci était estimé à 140 196 personnes, dont 114 879 personnes dans l’exploitation d’or, 22 037 personnes dans la prestation de services connexes (concassage, broyage, lavage, etc.) et 3 280 personnes dans l’achat de l’or produit. Selon cette dernière enquête de l’INSD, « les terrains aurifères couvrent une très large partie du territoire, environ 85 % et plus de 480 sites miniers aurifères sont répertoriés au Burkina Faso ».
La MAPE représente donc une opportunité de développement économique capitale, autant pour les territoires ruraux que pour l’État.
Cette possibilité se trouve toutefois obérée par des impacts environnementaux et sociaux importants, dus à des pratiques non sécurisées, le travail des enfants, les discriminations de toutes sortes et les problèmes de santé issus d’une utilisation non adéquate de produits toxiques. Les enjeux sanitaires et environnementaux de la MAPE sont centraux au Burkina Faso, non seulement parce que le niveau de formalisation des artisans miniers est extrêmement faible, mais également parce que les artisans miniers continuent d’utiliser des substances toxiques (mercure et cyanure), principalement par manque de connaissances et d’appui technique vers l’adoption de techniques de traitement propres.
Conscient des enjeux, l’État souhaite aller vers une meilleure organisation du secteur de la MAPE afin d’en tirer davantage de profits et de permettre à des milliers de personnes de mieux vivre de cette activité. Le secteur minier tient ainsi une place importante dans le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES). L’adoption d’un nouveau code minier en juin 2015 va également dans le sens d’une plus grande formalisation du secteur pour favoriser la sécurisation des sites miniers et mieux encadrer l’utilisation de produits chimiques pour le traitement de l’or, qui continuent d’être dangereusement manipulés par les communautés locales. Dans ce contexte, la création de l’Agence Nationale d’Encadrement des Exploitations Minières Artisanales et Semi-mécanisées (ANEEMAS) constitue également un signal fort en faveur d’une meilleure organisation du secteur et vers la promotion d’une activité plus durable, formalisée et intégrée.
C’est dans ce cadre qu’ARM a initié, en janvier 2019, un projet intitulé « Appui à la création d’un orpaillage responsable et légal au Burkina Faso » financé par la Commission Européenne (via l’Instrument contribuant à la sécurité et à la paix – IcSP) , d’une durée de 3 ans, avec pour objectif de créer des chaînes d’approvisionnement en or légales pour les producteurs MAPE sélectionnés et accompagnés dans le cadre de l’intervention, notamment sur la base des critères du code CRAFT5.
Ce projet s’inscrit pleinement dans la logique d’intervention holistique promue par ARM qui associe le diagnostic et l’accompagnement des artisans miniers jusqu’à la connexion au marché formel, la promotion d’un dialogue multi acteur pour une gouvernance durable du secteur MAPE, l’apprentissage continu et la diffusion de l’expérience auprès des acteurs intéressés. Il a par ailleurs permis d’ancrer la stratégie d’ARM au Burkina Faso dans la durée et de monter une équipe locale.
Le projet se déploie actuellement dans 3 régions où des groupements miniers ont été identifiés : le Sud-ouest, le Centre Nord et le Centre Ouest.
L’intervention d’ARM s’intègre dans la programmation de l’IcSP et fait partie intégrante du plan d’action pour l’« Approvisionnement responsable de l’or et des diamants provenant de l’Afrique de l’Ouest et Centrale » de l’Union Européenne.
Dans cette optique, le projet est également aligné sur les objectifs du règlement européen relatif aux minerais provenant de zones de conflit, entré en vigueur au 1er janvier 2021.
3. Objectifs du projet
Objectif général
Le projet vise à augmenter la contribution de la MAPE au développement humain et rural du Burkina Faso via des filières de production et de commercialisation légales et viables. L’objectif général poursuivi par le projet est donc d’atteindre des changements durables au niveau des communautés minières comme le développement économique (l’amélioration des gains, la création d’opportunités via l’emploi rural stable), social (amélioration du cadre de vie et de travail), environnemental (réduction de la pollution et des impacts négatifs de la MAPE), via la création de chaînes d’approvisionnement en or responsable.
Objectifs spécifiques
Pour atteindre cet objectif général, les objectifs spécifiques du projet se focalisent sur :
L’appui vers la formalisation progressive du secteur minier artisanal de l’or contribuant à la réduction des impacts environnementaux et sociaux négatifs. Ce premier volet du projet vise à améliorer les pratiques des groupements d’artisans miniers sélectionnés : les aspects légaux, financiers et organisationnels, commerciaux, environnementaux, et sociaux. Dans le cadre de cet appui, les aspects techniques jouent un rôle fondamental. Ils permettent de se libérer de la contrainte de l’usage du mercure et d’améliorer la production et les conditions de travail des artisans miniers.
La création d’opportunités économiques dans le secteur MAPE via la connexion avec le marché formel sur la base de modèle de production responsables, et ceci sur la base du Code pour l’atténuation des Risques dans la mine Artisanale et à petite échelle, s’engageant dans le commerce Formel et Transparent (CRAFT).
Ce second volet favorisera :
- L’émergence de filières de production légalement reconnues, tracées, porteuses d’une stabilité
et viabilité économiques pour l’ensemble de la chaîne de production ;
- La reconnaissance des productions légalisées et certifiées par les opérateurs en aval de la chaîne de production et par le grand public.
Les résultats escomptés du projet
Résultat 1 : Deux zones minières choisies deviennent des territoires où se développent la production et la vente d’or artisanal – formel – avec des bonnes pratiques environnementales et sociales et un savoir-faire technique amélioré
Résultat 2 : Les acteurs locaux sont mobilisés et des plateformes d’échange sont mises en place au niveau local pour connecter les différents acteurs de la chaîne d’approvisionnement de l’or et faciliter l’identification des besoins et des opportunités d’affaires et d’emploi au niveau local.
Résultat 3 : Les stratégies de communication et d’incidence au niveau local, national et international apportent une reconnaissance du modèle et facilitent son adoption via la mise en place participative d’une stratégie de communication au niveau local pour sensibiliser les acteurs sur les thématiques prioritaires pour les groupements miniers.
Théorie du changement du projet
La théorie du changement de ARM s’inscrit dans les objectifs proposés. ARM promeut la création de conditions favorables au développement d’un entreprenariat minier viable et vecteur d’une transformation durable des communautés minières.
4. Objectifs de l’évaluation à mi-parcours
Objectif général
Cette évaluation à mi-parcours commanditée dans le cadre de la mise en œuvre du projet a pour but d’apporter un éclairage sur les avancées du projet, de capitaliser les leçons apprises jusqu’alors, et d’informer la prise de décisions pour la suite du projet.
Objectifs spécifiques
- Apprécier les progrès dans la mise en œuvre des activités selon le cadre logique de l’intervention et les objectifs fixés dans le cadre de l’intervention depuis le démarrage du programme en janvier 2019 ;
- Apprécier la pertinence de l’approche du projet et des actions pour l’atteinte des résultats ;
- Analyser le degré d’adhésion des acteurs nationaux au projet, ainsi que de synergies avec d’autres actions ;
- Apprécier les forces, faiblesses, contraintes/barrières et opportunités/facteurs favorisant du projet, et formuler des recommandations en conséquence en vue d’accélérer la mise en œuvre du projet et maximiser l’atteinte des résultats envisagés d’ici la fin du projet.
5. Approche et méthodologie
Approche
Les méthodes de collecte de données et l’analyse des résultats seront basées sur les cinq critères ci- dessous.
a. Qualité et pertinence de la Conception
L’évaluation de la pertinence et de la qualité de la conception du projet : est-ce que la conception du projet et l’approche abordent efficacement les problèmes et les besoins du secteur et des participants ? Est-elle conforme aux exigences des participants et des priorités nationales ? L’évaluateur devrait également évaluer la conception du projet, notamment si le cadre logique est réaliste, logique et cohérent.
b. Efficacité
Cela comprend une évaluation des principales réalisations du projet à ce jour par rapport à son but, les objectifs et les résultats escomptés.
c. Efficience de la planification et de la mise en œuvre
Est-ce que les fonds, les capacités, le temps et autres ressources ont été utilisés d’une manière efficiente pour atteindre les buts et résultats du projet ?
d. Impact
Evaluation des effets du projet : positif ou négatif, primaire ou secondaire, à long terme ou à court terme, produit directement ou indirectement à la suite des interventions du projet, et intentionnel ou non intentionnel.
Cette analyse inclura un bilan des principales réussites et des échecs du projet à ce jour, et tâchera d’en expliquer les raisons (de même pour les effets imprévus, positifs ou négatifs).
Les leçons tirées doivent être mises en exergue.
e. Potentiel de durabilité, de réplication et de mise à l’échelle
Évaluer les facteurs clés qui influent sur la durabilité et le transfert des leçons apprises et/ou activités du projet, et formuler des recommandations sur les options stratégiques clés pour l’avenir du projet, à savoir la stratégie de sortie, la réduction, la réplication, la mise à l’échelle, la suite, les modifications importantes à la stratégie.
Méthodologie
La méthodologie proposée pour la réalisation de la mission d’évaluation du projet reposera principalement sur :
Etude et analyse de l’ensemble de la documentation produite par le projet.
- L’évaluation devrait comprendre un examen de la documentation pertinente, y compris : les documents contractuels de projet, les diagnostics réalisés, rapports intermédiaires (ans 1 et 2) et comptes rendus trimestriels.
- Un accent particulier devrait être mis sur le cadre logique et les données de suivi du projet.
- La revue des rapports pertinents liés au secteur MAPE au Burkina Faso.
Réalisation de contacts et d’entretiens avec les principaux partenaires impliqués dans la mise en œuvre du projet.
- Il s’agit d’organiser des entrevues avec les partenaires clés du projet au niveau local et national :
Le personnel d’ARM au Burkina Faso.
Les partenaires institutionnels : l’Union Européenne, le Ministère des Mines, l’ANEEMAS
Les autres autorités et associations de la société civile impliquées au niveau local et national, notamment au travers des plateformes de dialogue.
Les représentants des associations d’artisans miniers du secteur MAPE et des syndicats
Des acteurs du secteur privé de la chaîne d’approvisionnement de l’or au Burkina Faso.
- Le consultant devra sélectionner les entités/personnes à interroger. Les questions clés de l’évaluation seront utilisées lors des entretiens et des groupes de discussion.
Visite d’au moins un site dans chaque région ayant bénéficié du projet.
- L’équipe d’ARM facilitera l’accès aux sites au(x) consultant(s).
- Le consultant effectuera des observations participantes et réalisera des entretiens avec des
bénéficiaires sur les sites.
- Cette mission de terrain permettra de rencontrer les participants au projet, certains acteurs locaux impliqués dans les plateformes de dialogues, et d’une manière générale de recueillir des informations complémentaires dans le but de répondre aux questions de l’évaluation, via des entretiens semi-directifs et observations participantes.
- Elle permettra d’évaluer l’évolution de la mise en oeuvre du projet de manière différenciée par zone d’intervention, et de mesurer l’influence du contexte local et régional.
Réunions de restitution
- Avec l’équipe du projet, à la fin de la mission.
- Avec le comité de suivi du projet : cette réunion pourra avoir lieu à une date ultérieure, le comité de suivi ayant lieu de manière semestrielle.
6. Livrables
Le prestataire devrait soumettre à ARM les livrables suivants, comprenant les résultats de l’évaluation qui seront rédigés en français suivant le format ci-dessous et dans les délais définis dans le calendrier mentionné dans les présents TDR :
Un rapport narratif analytique répondant aux objectifs ci-mentionnés. Le rapport ne doit pas dépasser 20 pages, plus les annexes. En sus, ce rapport devra inclure :
Une matrice d’évaluation qui intègre les critères et indicateurs pour l’évaluation, les méthodologies détaillées et les outils connexes. Ceci pourra prendre la forme d’un tableau résumé et commenté avec l’évaluation des résultats et activités du projet selon les indicateurs établis. Cela aidera à avoir une vue d’ensemble du projet.
Une analyse FFOM (analyse des forces, faiblesses, opportunités et menaces) des parties prenantes au projet pour montrer l’étendue et la qualité du réseau de collaboration du projet avec les acteurs et les parties prenantes, notamment leur niveau d’engagement, la synergie avec d’autres actions, et le niveau d’adhésion au projet et d’appropriation par les acteurs.
Une analyse FFOM (analyse des forces, faiblesses, opportunités et menaces) du projet, pour analyser notamment les défis rencontrés dans la mise en œuvre, la durabilité de l’action, les opportunités futures, le niveau de capitalisation et de communication des activités du projet, etc.
Le format Standard du document de rapport d’évaluation à mi-parcours sera comme suit :
- Table des matières
- Acronymes
- Résumé
- Introduction
- But et objectifs de l’évaluation
- Portée de l’évaluation, brève description des méthodes d’évaluation utilisées
- Résultats : Présentation et interprétation des résultats
- Conclusions
- Recommandations
- Annexes : – Termes de références- Liste des intervenants consultés- Liste des documents consultés- Une description détaillée du processus d’évaluation et méthodologie.
7. Calendrier
Publication de l’appel d’offres: 29 mars 2021
Date limite pour la réception des offres: 11 avril 2021
Notification du prestataire sélectionné: 16 avril 2021
Réunion d’information et début des travaux d’évaluation: 19 avril 2021
Remise du rapport de démarrage : 22 avril 2021
Présentation à ARM du rapport préliminaire, pour commentaires: 28 mai 2021
Apport des commentaires sur le rapport préliminaire, par ARM: 4 juin 2021
Rectification du rapport selon les commentaires d’ARM: 11 juin 2021
Présentation des résultats de l’évaluation sur PowerPoint (réunion avec ARM): 15 juin 2021
Soumission du rapport final: 18 juin 2021
Présentation des résultats lors du comité de suivi: Date postérieure à définir (septembre).
8. Profil requis
Pour mener à bien les tâches décrites dans ces termes de références, l’évaluateur doit posséder les qualifications suivantes :
- Cabinet d’étude, consultants ou groupe de consultants individuels, indépendant des structures de mise en œuvre du projet ;
- Être titulaire d’un diplôme supérieur (minimum Bac+5) dans les domaines suivants : sciences sociales, agronomiques, environnementales, économie rurale et sociologie rurale ou tout autre diplôme équivalent et pertinent pour la présente mission ;
- Disposer d’une expérience d’au moins 5 ans en matière d’évaluation de projets/programmes de développement local ou de gestion des ressources naturelles
- Idéalement posséder une expérience en évaluation de projet financé par la Commission Européenne.
- Une expérience dans le secteur minier artisanal et à petite échelle serait un plus.
- Avoir une bonne connaissance des ONG d’appui au développement, des programmes de développement local, des aspects de pérennité et de reproductibilité des projets ;
- Être sensible aux questions de genre et développement, de l’approche basée sur les droits humains et de gestion des ressources naturelles.
- Etre familier avec les contextes socioéconomiques des zones d’intervention du projet.
- Avoir une excellente capacité rédactionnelle.
- Être disponible pour réaliser des visites sur le terrain en zones minières.
9. Note de réserve sur l’annulation de l’appel d’offres
Le présent appel d’offres peut être annulé dans une des conditions ci-après :
- La concurrence aurait été insuffisante ;
- Aucune offre conforme au dossier d’appel d’offres n’aurait été reçue ;
- Les offres admises au dépouillement dépasseraient largement le budget disponible.
10. Modalités de paiement et de mise en œuvre
Echéances de paiement
- Le consultant recevra 30% du montant total, sur soumission de sa facture, à la réception du rapport de démarrage (incluant un planning, et la méthodologie).
- Le consultant recevra 30% du montant total, sur soumission de sa facture, à la réception du rapport préliminaire.
- Le consultant recevra les 40% restants, sur soumission de sa facture, après la validation du rapport final intégrant les commentaires d’ARM.
Validation des produits
Un comité interne d’évaluation sera mis en place afin d’évaluer la qualité des rapports remis par le consultant, et d’en approuver les versions finales.
Supervision du mandat
La prestation sera réalisée sous la supervision de la Coordinatrice de projet Afrique et du Coordinateur national.
L’équipe d’ARM devra fournir toutes les informations utiles au prestataire pour le bon déroulement des travaux.
Contrat
La présente prestation fera l’objet d’un contrat auquel seront annexés les présents termes de référence, ainsi que l’offre validée.
Le prestataire assume toutes les obligations fiscales relatives à son statut de prestataire de services.
Sélection
L’ouverture des offres aura lieu dans les bureaux d’ARM.
Un Comité d’évaluation sera chargé d’évaluer les offres recevables. Le choix final se fait selon le principe de l’offre optimale, qui résulte d’une pondération de la qualité technique et du prix des offres selon la clef de répartition de 70/30 :
- l’offre technique sera notée sur 70 points
- l’offre financière sera notée sur 30 points.
Si l’offre technique se situe en dessous du score de 40/70, elle est immédiatement éliminée sans considération de l’offre financière.
La grille d’évaluation technique est la suivante :
Expériences pertinentes pour la mission: 40 points
Expérience dans l’exécution de prestations comparables : 20 points
Qualification et compétence des personnes clés : 20 points
Conformité et qualité de l’offre technique : 20 points
Calendrier d’exécution: 10 points
Total : 70 points
L’offre financière la plus basse (éventuellement corrigée) obtient le nombre de points maximum (30). Les nombres de points des autres offres financières ouvertes résultent de la division du prix global de l’offre la plus basse par le prix global de chaque offre financière, puis multiplié par 30.
How to apply
Critères de candidature et sélection
Dossier de candidature
Le prestataire devra présenter à ARM une offre financière (marquée « offre financière ») et une offre technique (marquée « offre technique »), en version électronique.
L’offre technique contiendra tous les documents concernant :
- Le prestataire (dénomination, personne-contact, coordonnées, …),
- Une lettre de soumission dûment signée,
- Les références pour les expériences similaires (avec certificat en appui dans la mesure du possible sinon coordonnées des clients),
- La méthodologie d’intervention,
- Le planning détaillé de la mission.
L’offre financière :
- Détaillera le nombre de jours par catégorie de personnes désignées, les honoraires journaliers par catégorie de personnes désignées à effectuer la prestation, et les frais de secrétariat et de gestion.
- Le tarif inclura également l’ensemble des coûts logistiques, notamment ceux liés au déploiement sur le terrain (visite de sites, au niveau local).
- Le tarif mentionné dans l’offre financière est non révisable. Les honoraires et les débours doivent être bien séparés dans l’offre.
- L’offre inclura également les détails des montants hors taxe et toutes taxes comprises. Une mention spéciale devra être faite en cas d’exemption.
Les offres incomplètes seront éliminées d’office.
Envoi du dossier de candidature
Les consultant-es intéressé-es devront envoyer une offre technique et financière au plus tard le 11 avril 2021 aux adresses mail suivantes :
En copie : [email protected]
Avec en objet : « Evaluation à mi-parcours du projet Sanu Kura ».